LA VÉRITABLE ORIGINE DU DÉCLIN DE NOTRE CIVILISATION

LA VÉRITABLE ORIGINE DU DÉCLIN DE NOTRE CIVILISATION

Selon de nombreuses sources, dont Alfred Adler, Sébastien Bohler, Dr Robert Lustig, les êtres humains (de plus en plus nombreux, en compétition, et dont les sollicitations externes sont nombreuses et accessibles) sont contraints à compenser leurs manques et frustrations par des comportements addictifs, en lien avec la Dopamine.
Cette dernière, demande une augmentation constante de sa présence afin de maintenir cette compensation illusoire.

La résultante est la diminution exponentielle des ressources terrestres et l'augmentation spectaculaire des déchets de cette hyper-consommation. De plus, cette lutte de territoire permanente entre ces êtres humains entraîne inexorablement la race humaine, vers plus encore de névroses et de souffrances psychologiques, qui entraînent à leur tour, ces mêmes besoins de compensation.
C'est un véritable cercle vicieux destructeur, qui nous concerne TOUS, sans exception. Alors qu'il existe une solution évidente. Car Le Véritable Changement ... C'est Dedans ! A l'intérieur de nous. Là où il est efficace, réaliste et possible. 

Acheter et surconsommer pour compenser ses frustrations, s'exercer talentueusement à une activité pour oublier un peu son travail, ou délaisser une vie de famille dure au profit d'un métier qui nous grandit, autant de phénomènes qui prennent source dans un mécanisme de défense introduit dès le début du siècle par Adler. La compensation est également un trait prégnant chez les personnalités narcissiques, en tant que sauvegarde de l'amour-propre ou dans le but de susciter l'admiration tout en effaçant les infériorités ressenties, mais également chez certains parents souhaitant compenser une situation difficile par l'offrande de biens matériels, ou simplement se déculpabiliser de leur absence...

1. Mécanisme de défense compensatoire

En psychologie, la compensation est une stratégie par laquelle on dissimule, consciemment ou inconsciemment, nos faiblesses, désirs, sentiments d'insuffisance ou d'incompétence dans un secteur de la vie, par la satisfaction ou la recherche d'excellence dans un autre domaine. La compensation peut dissimuler de vraies ou insuffisances ou infériorités, mais bien souvent, celles-ci ne sont pas si importantes voire réelles.

La stratégie de compensation ne vise pas la source du sentiment d'infériorité, mais tente de l'effacer sous d'autres aspects. Les compensations positives peuvent aider à surmonter des difficultés ou à se grandir. Les compensations négatives, quant à elles, ont souvent comme conséquence un sentiment renforcé d'infériorité. On dénote deux genres de compensations négatives :

La surcompensation, caractérisée par un but d'obtention ou d'affichage de supériorité, mène à essayer d'obtenir la puissance, la domination d'autrui, d'augmenter l'amour-propre et l'individualisation.
La décompensation, mène souvent à une perte de confiance en soi, un état dépressif, un manque de volonté et de courage.
La surcompensation s'observe régulièrement chez les quarantenaires en crise, qui voient dans de nouvelles activités le moyen d'échapper à une vie qui leur semble difficile : travailler plus pour éviter une vie familiale dure, se mettre à faire du sport à outrance pour oublier le travail laborieux, etc...

2. Compensation et Narcissisme

Alfred Adler, fondateur de l'école de la psychologie individuelle, est à l'origine du terme de compensation. Selon lui, chaque personne possède des sentiments d'infériorité, sur certains aspects, qui le poussent à cacher ces aspects. Certains trouvent dans le perfectionnement d'une activité le moyen de noyer ses craintes et ses peurs quant à son amour-propre.
La compensation s'observe régulièrement chez les personnes narcissiques, qui tentent de cacher leurs cotés "faibles" et parlent d'eux même dans leur bon apparat, cherchent à côtoyer des personnes qu'elles admirent afin de récolter leur approbation, leur estime...

3. Le culte de la consommation

La compensation s'observe également dans les sociétés occidentales via le culte de la consommation... Acheter, accumuler les richesses (ou ce qui pourrait avoir une valeur de richesse sociale) afin d'effacer des sentiments de vide ou d'inutilité... Les consommateurs excessifs et compensateurs ont régulièrement un culte de la beauté et une peur excessive du vieillissement et de la mort, une fascination de la renommée et une forte dépendance à autrui, tout comme les narcissiques dépendent du regard des autres pour se conforter et nourrir leur estime de soi.

Le culte de la consommation est décrit dans un article d'Allison J. Pugh comme un facteur important dans la création de l'expérience et de l'identité des personnes : achats de portables ou d'objets culturels, vestimentaires, démarquant la personne, par exemple. A défaut de trouver son identité en soi et en ses propres idées, l'adolescent fera en sorte de se reconnaître dans des objets qui le démarqueront des personnes qui l'entourent, régulièrement dans un souci de s'affirmer aux yeux de tous.

La consommation a été proposée en tant que des moyens de compensation, pour expliquer certains rapports humains : employer des marchandises pour attirer, ou tenter de remplacer des relations manquantes, comme c'est parfois le cas pour des parents qui gâtent leurs enfants afin de déculpabiliser leur manque de présence, ou le manque de présence de leur conjoint. Quand la culpabilité est orientée vers une crise des parents (par exemple une famille passant par une situation de divorce, ou la perte d'un travail), des biens de consommation peuvent être interprétés comme réparation compensatoire de l'absence d'un des deux parents ou de la souffrance ressentie par l'enfant. Il va de soi qu'un comportement tel, rigide, peut amener l'enfant à se détacher progressivement des rapports humains pour leur donner une valeur matérielle. L'esprit de l'enfant, sa compréhension des événements, doivent être développés en parallèle.


Source : diverses dont Wikipedia (ang)


R7N Gratuit et approfondi / pour ne plus jamais dire : C'est plus fort que moi !